Ces diètes spécifiques, expliquées ci-dessous, ne se font pas à légère et s’appuient sur le bilan nutritionnel, le bilan micronutritionnel Oligocheck et le bilan sanguin.
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Quand l’alimentation du sportif n’est pas adaptée, gare aux désagréments à plus ou moins long terme : crampes, troubles du sommeil, fatigue chronique… qui peut aller jusqu’à l’épuisement.
La pratique d’un sport réclame une nutrition appropriée, pour maintenir la glycémie, refaire sa réserve en glycogène, compenser les pertes hydriques et minérales, éliminer déchets acides et neutraliser les radicaux libres.
Pour garantir un statut nutritionnel, je vous propose un programme personnalisé. L’apport de minéraux, vitamines et protéines, adapté aux besoins du sportif va permettre d’augmenter ses performances.
Quand il est nécessaire, je vous conseille des compléments alimentaires pour bonne récupération.
En revanche pour la prise de masse, j’ai recours à des méthodes naturelles (pas de poudre…), les ajouts de protéines s’incorporent dans mes recettes. Toutefois, la mise en place du régime « paléo » peut être intéressant et très efficace dans certaine discipline comme le crossfit.
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Allergie ? Intolérance ? Hypersensibilité ?
La maladie cœliaque ou intolérance permanente au gluten est une maladie digestive (0,5 à 1 % de la population source AFDIAG). Elle est caractérisée par une atrophie villositaire (destruction de la paroi de l’intestin grêle). Son diagnostic médical doit être avéré avant de mettre en place une alimentation très contraignante sans gluten à vie.
L’allergie au blé ou au gluten, plus rare, met en jeu le système immunitaire. Les manifestations allergiques sont l’éruption cutanée, l’œdème de Quincke couplé à l’effort, le choc anaphylactique dans les formes les plus graves. L’éviction du gluten, dans ce cas, est incontestablement recommandée.
L’hypersensibilité au gluten est plus aléatoire et concerne les sujets diagnostiqués non-cœliaques et non-allergiques, mais qui se trouvent améliorés par le régime sans gluten. Les symptômes évocateurs à l’hypersensibilité au gluten sont les troubles fonctionnels digestifs (douleurs abdominales, alternance diarrhée-constipation, ballonnement abdominal, digestion difficile). Dans ce cas, l’éviction totale du gluten serait à mon sens une erreur, une consommation modérée serait plus adaptée.
Le gluten qu’est-ce que c’est ?
Le gluten est une protéine de réserve contenue dans certaines céréales : blé, seigle, orge, avoine (avis controversés pour l’avoine)
Le gluten est-ce une mode ?
Mon avis :
C’est avant tout un filon pour les industriels qui ne cessent de sortir des préparations culinaires sans gluten pour lesquels nous devrions être très méfiants. En effet, ces produits sont certes sans gluten mais contiennent souvent des ingrédients ayant un index glycémique très élevé ou n’ayant pas d’intérêt nutritionnel. Ces produits sont plus chers et remplissent les rayons, le consommateur s’y perd… Plus il y a de confusions et plus l’acheteur tombe dans les pièges du marketing ! Pourtant, il existe une multitude de denrées alimentaires naturellement sans gluten (pomme de terre, riz, sarrasin…). Il est tout à fait possible de manger moins de gluten sans pour autant faire la révolution nutritionnelle !
Le comble du ridicule pour l’affichage « no gluten » sur les produits qui n’en contiennent naturellement pas… ça fait bien ! On nous fait vraiment tout gober !
Mode ou pas mode ? Nous avons tous le bon sens de réaliser qui nous mangeons bien trop de gluten. Il se trouve partout même là où l’on ne le soupçonne pas ! Trop, c’est trop ! L’ajout de gluten, ce n’est pas cher, ça fait du volume, ça gonfle à tous les coups ! Il est utilisé comme épaississant dans l’industrie alimentaire, on le trouve dans la plupart des plats préparés, les potages industriels, les pizzas, les aliments panés, les gâteaux apéro, les biscuits, les viennoiseries, les hamburgers, les pâtisseries, le pain, les pâtes, les feuilletés…
Ne dit-on pas « manger de tout avec modération » visiblement ce précepte ne s’applique pas pour le gluten… restons clairvoyants !
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La candidose digestive est insidieuse et méconnue. Pourtant répandue, cette affection chronique est mal diagnostiquée. Le candida albicans est un champignon microscopique, habituellement inoffensif et sans effet pathologique, au niveau des voies génitales, du tube digestif, de la bouche et sur la peau. Dans certains cas, il peut devenir pathogène et provoquer une candidose.
Ses causes sont attribuées à l’effet combiné de certains médicaments (antibiotiques en usage répétitif, corticoïdes, pilule contraceptive…), d’une alimentation trop riche en sucre raffiné, d’un choc émotionnel et/ou d’autres facteurs déclencheurs.
Les symptômes :
Le régime alimentaire associé au traitement anti-candidose est de rigueur. Une prise en charge diététique s’impose pour vous accompagner dans ce changement alimentaire conséquent pour en alléger les contraintes.
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Il est inspiré de ce que mangeaient nos ancêtres, c’est l’alimentation du chasseur-cueilleur ! L’homme n’a pas toujours mangé des pâtes, du pain et des chocolats liégeois… pendant la plus grande partie de son histoire, il s’est nourri de ce que la nature lui fournissait. Ce régime s’appuie sur le principe que nos gênes se sont très peu modifiés depuis le Paléolithique et que l’alimentation moderne est inadaptée à notre physiologie.
Ce régime consiste principalement à supprimer les féculents ainsi que les produits laitiers, le sucre et les aliments transformés.
Mon avis : ce régime paléolithique est à mon sens trop restrictif et risque d’engendrer des frustrations importantes voire une suppression progressive du plaisir de manger ainsi qu’un isolement social. Cependant, sur une courte durée, il fait fondre la masse grasse et fait prendre de la masse maigre. Attention à la reprise de poids !
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Il exclut non seulement la consommation mais aussi l’utilisation de tous les produits issus du monde animal. Comme pour le régime végétarien, les connaissances de base en nutrition sont nécessaires pour combiner les multiples associations d’aliments pour éviter les carences. Les compléments alimentaires sont vivement recommandés. Je respecte les choix alimentaires de chaque patient en veillant sur leur santé et en conseillant des bilans sanguins réguliers.
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C’est un régime alimentaire excluant toute chair animale (viande, poisson), mais qui admet en général la consommation d’aliments d’origine animale comme les œufs, le lait et les produits laitiers (fromage, yaourt). Toutefois, un grand nombre de végétariens consomme du poisson. Les connaissances de base en nutrition sont nécessaires pour combiner les multiples associations d’aliments pour éviter les carences.
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Il consiste à diminuer l’acidité trop importante dans notre organisme. Cette acidité pourrait être à l’origine de nombreux maux (fatigue, ostéoporose, hyperperméabilité intestinale, inflammation…). La méthode vise donc à limiter les aliments acidifiants et à consommer régulièrement des aliments alcalinisants.
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C’est un régime « santé » dans le cadre des maladies inflammatoires ou auto-immunes.
Ces régimes spéciaux impliquent des contraintes importantes et imposent de la rigueur. Souvent la motivation est un moteur !
Attention ! Parfois la modification du mode alimentaire entraîne des contraintes sociales et un isolement. Certains mangeurs deviennent extrémistes et peuvent devenir orthorexique : quand manger sain devient malsain ! Si vous faites un régime spécial d’éviction encadrez-vous de professionnels de la santé.
Profiter des bienfaits sans allez jusqu’aux méfaits !